Un plan de rattrapage à 300 millions de dollars
Un plan « ambitieux »
Le ministre a concocté ce plan en urgence pendant les vacances des Fêtes, après que le Conseil du Trésor soit parvenu à une entente avec les syndicats en grève le 28 décembre dernier. Le 4 janvier, il disait avoir enchaîné les rencontres avec les équipes du ministère, les représentants des centres scolaires, les directions d’école, les comités de parents et les syndicats.
Plusieurs enseignants auraient néanmoins aimé être informés plus tôt de ce plan de rattrapage, puisqu’ils étaient au travail dès lundi pour préparer eux-mêmes la rentrée des élèves mardi matin. Ils n’ont pas pu, non plus, écouter cette annonce en direct puisqu’ils étaient en classe à ce moment, a rappelé la présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissements (AMDES), Kathleen Legault.
« Le fait de ne pas avoir présenté le plan hier, ç’a créé chez notre personnel le sentiment qu’il n’était pas important, qu’il n’était pas considéré », a-t-elle affirmé en réaction à l’annonce, mardi matin. Ceci étant dit, elle se réjouit néanmoins de l’ajout des ressources supplémentaires — notamment pour du tutorat — et de la flexibilité du plan. « C’est un plan qui est quand même assez complet et plutôt ambitieux. Et on verra jusqu’à quel point on pourra le réaliser concrètement dans nos établissements. »